Le film suit un cas schizophrénique et tente de restituer les images et sons que ce malade peut percevoir. Les hallucinations sensorielles, tant auditives que visuelles, diffèrent sensiblement du rêve pour permettre d'approcher une compréhension de la réalité propre à la schizophrénie. Ces agressions successives l'amènent irrémédiablement à une dépersonnalisation, à une « dissolution lente de l'être ».